• Juno

    Juno

    Hello !

    Dans cette partie, je vais vous présenter un court texte que j'ai écrit par un sombre après-midi très pluvieux...

    Le mauvais temps m'a inspiré une histoire assez... Gore ! Lol.

    Enfin bref, voilà, c'est la prmière fois que j'écris un texte un peu "strange" comme ça, du coup c'est juste un tout premier esai, et c'est pour ça que j'attends vivement vos avis et vos conseils pour me dire ce qui ne va vraiment pas et ce qu'il faut changer ou améliorer.

    Le texte s'intitule :

    Juno

    Dans cette partie, il y aura aussi des images etc...

    Bonne visite ;)

  • Alors, déjà, quand l'histoire de Juno m'est venue, je l'imaginais en images dans ma tête.

    Je voyais très bien un acteur que j'avais vu dans un film jouer le rôle de Noah, et dans ma tête toute l'histoire défilait !

    Une vidéo aurait été le plus approprié pour l'histoire de Juno mais faute de moyens (matériel, humain aussi ) et bien j'ai essayé de retranscrire ça comme je pouvais à l'écrit. Peut-être que vous, avec un visage pour le personnage etc, vous vous imaginerez mieux l'histoire !

    Alors voilà quelques images (pas beaucoup !)

     

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    Les images

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et c'est le beau Dane DeHaan qui prendra le rôle de Noah !

     

    Les images

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bon Juno n'est pas censée avoir un visage puisque normalement on ne la voit pas, mais j'avais envie de mettre une petite fille pour la représenter quand même ^^

     

    Les images

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La VRAIE tête de la poupée de Juno (vous comprendrez en lisant un peu plus bas le texte ^^)

     

    Les images

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une version du titre ^^

    Voilàààààà !! :) (je me suis bien amusée à faire les images etc, à mettre les titres avec des écritures un peu "horreur" ^^)

    Maintenant à vous de réagir !


    2 commentaires
  • Alors, voici le fameux texte, intitulé "Juno".

    Tout d'abord, c'est la première fois que j'écris quelque chose dans ce genre là, alors il risque d'y avoir un nombre incalculable d'erreurs !

    J'aimerais bien une autre fois réécrire quelque chose dans ce genre là, je trouve ça super sympa ! Enfin bref, j'attends avec impatience vos conseils, avis etc...

    Si l'écriture est de mauvaise qualité, pensez que c'est vraiment Noah qui parle, et un garçon de 15 ans complètement asocial qui n'a aucune passion de l'écriture, vous pouvez imaginer la qualité du truc quoi !

    Alors voilà, bonne lecture quand même ! ^^

     

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    Juno  < Voilà ce qui était écrit ce matin-là sur le miroir de ma chambre. Je crus d'abord à une mauvaise blague de ma sœur qui aimait écrire des noms de filles sur mes affaires pour attirer les doutes de ma mère ; mais j'allais savoir que ce que j'avais pris pour une blague n'en était pas une et que c'était bien loin de le devenir.

    Comme d'habitude, je me préparai à sortir. Quand c'était les vacances, je sortais tout le temps. Je prenais mon baladeur, ma caméra, mon calepin et mon stylo, des gâteaux et je fourrais tout ça dans un sac. J'enfourchais mon vélo, et je partais. Ma destination ? Nulle part. Nulle part désignait pour moi les endroits dépourvus de monde, de bruit et de toute technologie. Ce jour-là, je me dirigeais vers une forêt où personne n'allait jamais, une forêt totalement déserte...

    Pourquoi là-bas ? Je ne sais pas, je me suis laissé guidé par mon instinct.

    Vous vous demandez sûrement qui est le garçon complètement asocial et détaché du monde réel qui se cache derrière ces lignes. Et bien je vais vous le dire :

    Noah James, lycéen de quinze ans, sans amis, qui vit dans un genre de petit village reculé bercé par des légendes vieilles comme le monde et qui déteste la vie en communauté.

    Mes meilleurs amis ? Le vide et le silence. Mes centres d’intérêt ? La musique, le dessin et la communication. La communication avec qui ? Ou plutôt avec quoi ? Avec rien du tout, avec le vide ! Vous ne croyiez pas que c'était quelqu'un j'espère !

    Quand j'arrivai à l'ombre des premiers grands arbres, je remarquai seulement que le ciel était gris et lourd et qu'il n'allait pas tarder à pleuvoir. Je me suis arrêté sous un gros sapin, bien loin de l'entrée de la forêt et j'ai déballé mes affaires.

    D'abord, j'ai mis mon sac entre deux branches au-dessus de ma tête et je l'ai attaché avec les lances. Puis, j'ai remis toutes mes affaires à l'intérieur de sorte à les protéger au cas où il y aurait de la pluie. J'ai cependant laissé mon calepin et mon stylo dehors.

    Je me mis assis sur le sol et je croisai mes jambes. Je fermai les yeux et commençai mon petit rituel : je restais assis là, les yeux clos, pendant une dizaine de minutes et je faisais le vide dans ma tête. Je libérais mon esprit de toutes mes angoisses et j'écoutais le souffle du vent, ou juste le silence. Aucun oiseau à ce moment ne sifflait, rien ni personne ne pouvait troubler ma tranquillité...

    J'appréciai le silence absolu quand je sentis un souffle brusque derrière mon oreille gauche. Tout à coup troublé, je la frottai contre mon épaule. Je me dis que c'était sûrement un insecte qui était passé un peu trop près de moi et recommençai à méditer. Quelques secondes plus tard, j'entendis des feuilles mortes près de ma main droite se froisser comme sous les pas de quelqu'un.

    Le bruit me fit sursauter mais je serrai mes paupières en me disant que ce n'était rien et j'essayai de me concentrer le plus intensément possible. Et comme si un liquide était tombé sur les feuilles qui avaient bougé juste avant, quelque chose de chaud se répandit sur ma main et coula entre mes doigts. Agacé d'être ainsi dérangé, je secouai ma main plein de rage et je décidai de regarder ce qui avait troublé ma tranquillité. En ouvrant les yeux, je découvris un liquide rouge assez visqueux sur ma main. On eu dit du sang mêlé à de la bave. C'était écœurant ! Le liquide était dégoûtant et dégoulinait maintenant sur mon pantalon beige. Je scrutai les environs et je vis qu'autour de moi, formant un cercle irrégulier, les feuilles étaient tachées du même liquide rouge présent sur ma main.

    Qui donc avait fait cela ?

    Il n'y avait visiblement personne autour de moi. Je levai la tête pour voir si la matière visqueuse ne coulait pas depuis la branche d'un arbre. Tout avait l'air normal, mis à part un détail : un ruban noir pendait de la lance de mon sac. Il était aussi large qu'une étiquette de bouteille et assez long pour faire deux fois le tour de mon poignet. Je n'étais pas particulièrement maigre mais j'étais assez mince. Le ruban devait appartenir à une fille. J'aurais pensé qu'il avait été amené là par le vent s'il n'y avait pas eu ce nœud qui l'attachait solidement à mon sac. Le regard grave, je me levai d'un bond pour le prendre. Dès que je le touchai, un petit rire sinistre se fit entendre, comme si j'avais heurté une personne qui le portait au même moment. Je fus pris de panique et tentai de toutes mes forces et par tous les moyens de défaire le nœud qui retenait le ruban à mon sac, car il le gardait agrippé à la branche à laquelle il était accroché, mais il était solidement fixé. Le rire se fit de plus en plus fort et proche. Et moi, je tentai désespérément de détacher mon sac. Je respirai bruyamment, mon cœur battait la chamade, mes mouvements étaient de plus en plus rapides et maladroits. Une pluie se mit à tomber, très fort. C'était une pluie odieuse, rouge et collante. Les gouttes tombaient rapidement, plaquant mes cheveux lisses sur mon crâne. Le rire cessa soudainement. Voyant que je n'arriverais pas à défaire le nœud, j'ouvris mon sac, pris ma caméra et me lançai sur mon vélo précipitamment. J'étais trempé. Mes chaussures dérapaient sur mes pédales, mes mains glissaient sur le guidon et le bas de mon pantalon se déchira en s'agrippant à ma roue qui tournait à toute vitesse. J'avais la tête baissée sur mes pieds, essayant de les contrôler et de les faire agir correctement, envieux de quitter cette endroit le plus vite possible. Je hurlai de peur et le vent violent qui s'était mis à souffler me brûlait le visage, glacé. Mon vélo heurta alors quelque chose. Je fus projeté à l'avant et par chance, j’atterris sur mon côté. Le choc se répercuta dans tout mon bras gauche et je hurlai de douleur. Maintenant, la pluie toujours rouge, se mit à se déverser sur moi en un torrent réfrigérant. Serrant mon bras pour calmer la douleur, j'allais voir quel obstacle s'était mis au travers de ma route. Un cri de répugnance m'échappa quand je le vis. J'étais au bord de l'évanouissement, j'ai cru que je n'allais jamais m'en remettre. L'horreur qui avait heurté ma route était une poupée couverte de boue, complètement mutilée qui avait à la place de sa tête de jouet une tête humaine. Je me détournai de l'atrocité mais cette vision d'horreur me hantait. J'avais trop peur de cette immondice pour aller reprendre mon vélo, et j'avais trop peur de tout ce qui se passait pour faire quoi que ce soit. Soudain, emporté par le vent, le ruban noir qui avait plus tôt retenu mon sac vint se plaquer contre mon bras blessé. Je vis l'inscription qu'il portait, faite grossièrement avec quelque objet ayant défait les liens du tissu et tachée de boue.

    Il était écrit : « Juno »...

    Mon cœur sembla ralentir, la tête me tournait. Des pleurs d'enfant surgirent alors de nulle part. D'abord faibles, ils montèrent en volume et se firent de plus en plus perçants et agaçants. C'était la voix d'une petite fille. Parmi les sanglots, je distinguai ces mots :

    « Juno a perdu poupée ». Et ils semblaient se répéter encore et encore... J'ai cru que ma tête allait exploser !

    Je ne supportais plus les cris et les pleurs de cette Juno, j'étais à bout de forces. Je soufrai de la douleur provoquée par ma chute et tout mon corps semblait affaibli. Tout devint noir, puis plus rien...

     

    À mon réveil, je ne compris pas tout de suite ce qui se passait. Je me souvenais vaguement des événements de la matinée mais il faisait désormais nuit. J'entendis quelqu'un marcher près de moi, je n'osais pas bouger. La même voix de petite fille que j'avais entendu le matin-même monta alors de l'obscurité.

    -Juno a trouvé garçon. Juno a trouvé garçon gentil, garçon seul. Juno a trouvé garçon. Et avec garçon, Juno va jouer.

    J'écoutais ce que disait l'enfant pour savoir ce qu'elle allait faire de moi. J'étais tout à fait tétanisé. Elle faisait le tour de mon corps étendu sur le sol mais je ne pouvais distinguer aucune silhouette même sous la lumière de la lune.

    -Juno va jouer avec garçon, répétait-elle. Garçon va être jouet de Juno. Garçon être plus seul maintenant, garçon va jouer avec Juno.

    Je ne comprenais pas pourquoi cette Juno m'avait choisi, mais je regrettais d'avoir été ce garçon SEUL qu'elle recherchait. Je n'avais plus de force pour contester ni me sauver. Je me sentis alors tiré en arrière dans le noir. À nouveau, le mystérieux liquide se mit à couler partout sur ma peau et me fit suffoquer. Il s'infiltra dans mon corps par ma bouche et mon nez, mes oreilles et même mes yeux ; il me brûla de l'intérieur.

    Je n'y pouvais plus rien, j'appartenais désormais à Juno.


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