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    RAPPEL

     

    LA SÉRIE « RAPPEL », C'EST QUOI ?

     

    Charles D. a toujours aimé cette fille qu'il avait rencontrée sur les bancs de l'école. Il l'aimait, elle le savait, mais ils n'ont jamais été ensemble : cet amour était condamné, un « amour impossible », comme on dirait. De l'eau a coulé sous les ponts, le temps et les événements ont fait qu'ils se sont quittés. Charles a réussi à la mettre de côté, mais elle a secrètement demeuré sa muse pendant de nombreuses années.

    Aujourd'hui, Charles vit seul dans un petit quartier, boit de façon régulière et fréquente, est réputé pour son parler franc mais subtil et ne fait plus grand chose de sa vie. Un soir il fait un rêve : il est de nouveau à l'école et la fille qu'il aimait à cette époque est là, elle aussi. Dans ce rêve, elle lui montre une marque d'affection. À son réveil, Charles est tourmenté par le souvenir de ce rêve qui lui laisse un goût amer : énormément de nostalgie, un amour ravivé plus que jamais, une envie irrésistible de parler à sa muse et de lui dire ce qu'il ressent. Il passe sa journée à tourner en rond, à chercher un moyen de s'exprimer, en vain. Le lendemain, enfin, Charles a un bon feeling. Ni écrivain, ni musicien, et le moins du monde poète, il s'installe néanmoins avec un verre et laisse aller ses sentiments et sa main. Point besoin de chercher des tournures tarabiscotées ou des rimes pendant dix minutes, il se parle dans sa tête et écrit, le plus naturellement possible.

    Trois poèmes (même s'ils n'ont pas, selon lui, la prétention d'être appelés poèmes), c'est ce qui en découle. La série « RAPPEL » est née.

    RAPPEL est donc une série de trois poèmes autour de cette femme, à qui Charles va s'adresser, animé par des sentiments anciens et enfouis nouvellement ravivés.

     

     

    Renaud - Manu

    Jean-Louis Aubert - Voilà ce sera toi

     

    Recommandation lecture : Michel Houellebecq : Configuration du dernier rivage

    Recommandation musique : Jean-Louis Aubert chante Houellebecq ou Les parages du vide


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  • Agnes

    Hello everybody !

    Alors après une panne d'inspi énorme (que je soupçonne d'être encore bien là d'ailleurs), je reviens vite avec un texte et.... une découverte musicale pour certains !

    Alors, aujourd'hui, miss Agnes Obel est à l'honneur ^^

    Je ne sais pas si vous connaissez cette chanteuse compositrice danoise, mais moi, je l'adore ! Je trouve sa musique si reposante, et pleine de force en même temps ! (après aussi ça dépend de la chanson mais l'ambiance générale pour moi c'est à peu près ça). J'aime beaucoup ses chansons et son style que je trouve très original et très beau !

    Alors, sa superbe musique m'a inspirée quelques vers (he) que je vous invite à lire après (ou pendant c'est vous qui voyez, c'est la fille qui décide) cette merveilleuse chanson qui, comme pour 'Le Onde' accompagne le texte et vous aidera à vous "mettre dans le bain"

     

    Agnès

     

    De l'or dans la tête et de l'or dans les yeux,

    C'est Agnès, elle a même de l'or aux ch'veux.

    Elle envoûte elle emporte, de sa voix passionnante,

    Elle caresse elle désole, et sa voix résonne.

     

    Résonne résonne, résonne en nous,

    Oh Agnès comme nous on t'aime...

     

    De la douceur dans chaque son,

    Un toucher de satin pour nos oreilles,

    Une explosion en douceur, une bombe de coton,

    Agnès, l'or de tes ch'veux, dans ta voix c'est du miel.

     

    Résonne résonne, résonne en nous,

    Oh Agnès comme nous on t'aime...

     

    Goutte à goutte tu remplis le vase,

    Avec grâce tu nous piétine,

    Oh mais Agnès, vois, on est en extase,

    Face à ton innocence enfantine.

     

    Résonne résonne, résonne en nous,

    Oh Agnès comme nous on t'aime

     

    Belle Agnès, fleur de charme,

    Résonne résonne, ensorcelle-nous.

     

    Voilà voilà, j'espère que ça vous a plu, et voici quelques autres chansons de Mademoiselle Obel que j'aime beaucoup également :

    Philharmonics ; The CurseRiverside ; Dorian

     


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  • Le Onde

     

    Hey hey hey !

    Aujourd'hui, je vais vous soumettre un texte un peu différent de ceux que j'écris d'habitude (je crois).

    C'est une sorte de .. poème ? (? je ne sais pas vraiment ce qu'on peut qualifier de poème ou de poétique) que j'ai écrit il n'y a pas longtemps.

    Alors ce texte, comme tout texte que j'écris, a une histoire... La voilà :

    quelqu'un, à qui je voue une admiration immense, m'a inspiré un nombre incalculable d'essais, de poèmes, et de textes en tout genre. Mais à chaque fois que j'essayais d'écrire quelque chose de bien, quelque chose qui était "à sa hauteur" et qui lui correspondait vraiment, je n'arrivais à rien de convainquant. Je n'arrivais pas à trouver les mots justes pour parler de lui, les termes qui auraient tous leur place dans les phrases et s’enchaîneraient parfaitement.

    Tout ce que je tentais d'écrire à propos de lui ne lui correspondait pas, et pire que tout, ne lui ressemblait pas. Quelques fois j'avais des accès immenses d'inspiration et j'étais convaincue que "cette fois là, c'était la bonne !" mais... jamais ça ne m'allait et je me retrouvais toujours - pendant parfois une heure - dépitée, la tête vide et pleine en même temps, un stylo à la main, devant mon cahier à la page blanche... Qui finissait toujours par rester blanche. erf

    Mais un jour, j'ai découvert perle de lait et mon visage s'est transformé alors que j'avais passé une dizaine de minutes à penser à cette personne dans mon lit en venant tout juste de me réveiller, j'ai eu comme... une ILLUMINATION ! shocked

    J'ai pensé à la chanson "Le Onde" de Ludovico Einaudi (pianiste que j'adore franchement), et je me suis rendue compte qu'elle correspondait parfaitement à cette personne, elle lui ressemblait et elle lui allait ! L'histoire que cette chanson "raconte" me fait tellement penser à cette personne que je me demande encore comment j'ai pu passer à côté de ça... (par contre, ne me demandez pas comment je fais pour trouver qu'une chanson ressemble à quelqu'un, m'enfin, j'me comprends)..

    Donc, cette magnifique et merveilleuse chanson (que j'avais écouté pourtant tant de fois déjà) a été ma source d'inspiration pour le texte qui va suivre et m'a vraiment aidée à l'écrire... Je l'ai alors écouté en boucle pendant des heures en appréciant chaque note, chaque enchaînement dans la musique, chaque seconde et chaque accord de la chanson...

    Ensuite, j'ai pondu le texte.

     

    Alors, c'est un texte spécial pour moi, qui représente beaucoup et que j'aime également beaucoup. Je lui ai donné le nom de la chanson parce que je ne voyais pas comment faire autrement, et c'est un texte qui me plaît finalement énormément (je le trouve presque beau, pour vous dire ! x)).

    Par contre, il est en anglais (j'espère que ça ne sera pas très gênant pour vous), parce que oui, depuis un moment j'écris des trucs en anglais (soyons fous ! he )

    Voilà voilà, j'espère que vous aimerez :) J'ai hâte d'avoir vos avis :)

    Note : Le Onde = les vagues ; the waves en anglais / le texte n'a pas été corrigé, pardon pour les fautes.

     

    Voici la chanson : Le Onde - Ludovico Einaudi

    Et voici le texte :

    Le Onde (The Waves)

    You are my sunrise, you highlight my days.

    You are a lost boat on the waves, you come to me and then you go away.

    You are a shining star in my dark night, the unique gleam in my wide sky.

    You are the root of my happiness, the origin of my sadness.

    Like a child you look at me, and from your eyes I feel your fears.

    You can stay with me, I will help you. Hold my hand tight, I can save you.

    For the one who can see, you are a treasure.

    For the one who can live, you are the perfect pleasure.

    You give me wings, you don't even have yours.

    I will take a pair on an angel and I'll make them yours.

    You are the life waves, up and down at the same time,

    Raising my heart to the sky when my tears are flowing down.

    You are Le Onde, you make me capsize.

    You are Le Onde, you keep me warm.

     

    I can see you cuddling the sand on a beach at the sunset. You come and go, carrying away the pain and the happiness. We can watch you a million times and for hours, you are never the same, you always change your figure. Your curves are delicate and your smile is as soft as their contact. But I can't float by your side, I would drown. The burden of my secrets is too heavy, my feelings and my presence are too big for you to carry. I would crush you, I would make you sick. I would rather watch you, and keep my distance, but if you knew... You would throw me away, you would hate me, you would never look at me in the eye again. I would rather let you. Ignorance and silence.

    But you are a king, and I am nothing. You are mighty, I am tiny. You are infinite, I am limited. You can be the sky when I can only be a cloud. You can be a star, I can only be a dust.

    But wait, we can make star dust together and run away ! We can leave the crap that brings us down here by flying away.... Together we can make star dust and float on Le Onde.

     


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  • Bonjour tout le monde ! :)

    Je suis désolée (encore une fois) pour le retard mais voilà un texte que j'ai écrit depuis les vacances mais que j'avais tout simplement la flemme de taper (shame on me ! vous pouvez me taper)

    Maintenant avec les cours et tout ce que je fais à côté (même si c'est pas grand chose, et bien j'ai plus trop le temps de poster) 

    Mais j'écris toujours beaucoup (la plupart des textes en anglais, je les posterai dans la section "My Second world" dès que je pourrai)

    Donc voilà ! Sinon, j'ai une petite histoire très touchante qui m'est arrivée il y a environ 2 semaines... Je la partagerai avec vous dans le prochain article ! Voici mon texte, bonne lecture!  :)

    Under Control

    Under Control


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  • Coucou tout le monde !

    Je me déteste de ne pas vous avoir fait d'articles plus tôt mais vous savez, je bosse, moi, de jour. Je vais au lycée, je tiens pas un stand de crêpes je suis en 1ère, et comme tous les pauvres lycéens je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire etc...

    J'arrive quand même à dessiner et à écrire quelques trucs, c'est pas comme si je mouraaaaais sous le travail !

    Bon voilà, pour vous un petit texte que j'ai écrit il n'y a pas du tout longtemps..

    Il s'appelle : "Rencontre avec ma Muse"

    À vos avis ! :)


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  • Hello !

    Alors j'ai participé à un concours de fanfiction sur la série de romans "Triana, vacances à l'île de la Réunion" (un article dessus dans la partie "Découvertes" du blog).

    L'action est un peu pourrie, et ne se résume qu'à quelques lancers d'arbres (original, oui...) mais elle a été faite en dernière minute et l'inspiration n'était pas ce que j'avais en masse dans mon corps à ce moment-là (j'avais plutôt de la fatigue, et quelques regrets d'avoir attendu le dernier jour pour écrire quelque chose...)

    Quelques précisions pour vous aider à comprendre si vous ne connaissez pas le livre :

    - David est un méchant;

    - "caniard" est un mot créole (bah oui, l'histoire se passe à la Réunion è_é) qui désigne une racaille on va dire x)

    Et donc la voilà :

    Seule la chiche lueur d'une lampe éclairait le laboratoire. Penché sur la paillasse, le vieil homme, tremblant, lâchait goutte à goutte le précieux liquide bleu. Une goutte en trop, et ce serait fichu. Il n'avait pas droit à l'erreur. Après avoir pressé une dixième fois la pipette en plastique au-dessus du tube à essai en verre, l'homme essuya la sueur qui perlait sur son front d'un revers de la main, soulagé d'en avoir enfin terminé.

    Un rictus étrange tirait les traits de son visage, un espèce de sourire sadique mélangé à une expression de victoire. Il laissa échapper un rire triomphant et mit le tube à essai en sécurité dans le frigo. Douze heures de repos pour la solution, et elle serait enfin prête.

    Il ne restait plus pour lui qu'à régler les derniers détails du lendemain.

    _

    Les rayons de soleil transperçaient les rideaux fins de la chambre et inondaient de lumière le visage et les cheveux bruns de Thomas. Étendu par-dessus ses couvertures, qui ne lui étaient d'aucune utilité par la chaleur qu'il faisait, il se réveilla, soudain conscient qu'il avait une lumière aveuglante dans la figure.

    Il jeta un coup d’œil au réveil qui trônait sur la table de chevet : 7h02. Presque à l'heure. Il sauta de son lit, fila à la salle de bains et en ressortit dix minutes plus tard, coiffé et habillé. Un rapide détour par la cuisine pour prévenir sa mère de sa sortie et attraper une pomme, et direction le bungalow de Michaël. Thomas s'y rendit à toute vitesse, pressé de voir son meilleur ami. Comme s'ils étaient parfaitement synchrones, le grand blond apparut sur le seuil au moment même où son ami arrivait du fond de la rue. Lorsqu'ils se retrouvèrent, Michaël fut le premier à parler, l'autre étant trop essoufflé pour dire quoi que ce soit.

    - Salut ! Une pomme ?

    - Hein ? Réussit à dire Thomas après quelques secondes.

    - Je croyais qu'on devait aller au Yose Café pour manger.

    - Oui, t'inquiètes ; c'est pas ça qui me remplira le ventre !

    - Ouais...

    Les deux garçons se mirent en route en bavardant, contents de se retrouver enfin. Soudain, Michaël poussa un cri.

    - Ah ! Saleté de moustiques ! marmonna-t-il en se grattant la nuque. Je me suis fait piqué par quelque chose !

    Thomas ne répondit pas. Il avait lui aussi sentit un picotement dans son cou mais décida de ne pas s'attarder dessus, les insectes n'étant pas franchement un sujet passionnant pour lui.

    - Sinon, le bac ? Continua-t-il, indifférent.

    Ils reprirent leur route, oubliant vite les moustiques.

    Après s'être assuré que les deux garçons avaient quitté la rue, le scientifique en blouse blanche, jusque là caché derrière un mur, courut sur la route attraper les deux moucherons électroniques qu'il avait envoyé pour piquer les deux garçons. Leur ADN, voilà ce qu'il manquait à sa fameuse potion bleue. Elle serait parfaitement terminée quand il aurait ajouté les quelques gouttes de sang prélevées par les insectes électroniques.

    Une fois dans son laboratoire - qu'il avait rejoint à toutes jambes –, il enfila ses gants et ses lunettes et entreprit de sortir avec mille précautions le tube à essai qui reposait dans le réfrigérateur. Il sépara en deux la solution et y vida les petits réservoirs qui se trouvaient sur le dos des moucherons. Un dégagement de gaz se produisit et les lèvres de l'homme s'étirèrent en un sourire satisfait.

    - À moi vos pouvoirs, bande de vermines ! ricana-t-il pour lui-même.

    Après avoir manipulé sa potion encore quelques minutes, la mélangeant frénétiquement, il réunit les deux parties de la solution dans un seul tube et la transféra dans une seringue. Fier de voir ainsi son plan fonctionner, il appela son fils en chantonnant :

    - David ! C'est prêt, viens voir !

    Le caniard déboula à toute vitesse dans le laboratoire, excité comme une puce.

    - Enfin !

    Son père lui montra la seringue, triomphant, et la planta dans le bras de son fils. Ils se regardèrent d'un air complice et éclatèrent d'un rire sadique.

    Pendant ce temps, Thomas et Michaël engloutissaient pâtisseries sur pâtisseries et vidaient leur tasse de lait.

    - Demain, j'aurai enfin 18 ans... dit Thomas, pensif.

    - Et oui, bienvenue au club des adultes !

    - Dis, tu as utilisé ton pouvoir depuis la dernière fois ?

    - Non, ça fait presque bizarre.

    Thomas acquiesça en silence. Ils finirent de manger sans rien dire de plus, l'un pensant au fait qu'il allait devenir majeur et l'autre à l'effet que ça lui faisait d'utiliser sa super vitesse. Ils n'avaient pas utilisé leur pouvoir depuis belle lurette et n'allaient pas être déçus lorsque viendraient l'heure de les utiliser à nouveau...

    Le lendemain, les parents de Thomas le réveillèrent dans une cacophonie de « Joyeux anniversaire ! ». Il avait prévu de passer la matinée avec ses parents et l'après-midi ainsi que la soirée avec Michaël.

    Le matin, ils restèrent dans leur bungalow entre eux à bavarder et prendre les appels de leurs proches. Au déjeuner, Mme Mener fit le plat préféré de Thomas, un bon cari poulet, et ils mangèrent un gâteau au chocolat fait maison par Ginette et Thomas lui-même.

    À quatorze heures, Thomas alla retrouver Michaël. Ce dernier attendait déjà son meilleur ami sur le pas de la porte, une boite à la main. Il la tendit à Thomas :

    - Tiens, un cadeau...

    - Merci, il ne fallait pas !

    - Ben voyons ! Je sais que t'es content d'en avoir un, arrête !

    - Oui bon... C'était pour faire comme tout le monde !

    Les deux garçons éclatèrent de rire.

    - Je l'ouvrirai plus tard, d'accord ?

    - OK.

    Thomas alla déposer la petite boite et ils allèrent à la piscine. Ils nagèrent un peu puis allèrent faire un match de football sur la plage et traînèrent à se raconter des souvenirs. Le temps se couvrit ensuite de gros nuages noirs.

    Alors que le soleil disparaissait à peine visible derrière l'horizon et qu'il ne tarderait pas à faire nuit noire, les deux garçons, insouciants, étaient assis sur le sable.

    Soudain, des mains se plaquèrent sur sur leur bouche et une seringue vint se planter dans le bras de chaque garçon. Ils sombrèrent alors dans un profond sommeil. À leur réveil, leurs bras et leurs jambes étaient ligotées, et ils étaient attachés contre un arbre. Ils semblaient être dans une forêt, et le ciel sans étoiles ne leur fournissait aucune lumière. Une lampe sortie de nulle part vint alors éclairer leur deux visages, collés l'un à côté de l'autre. Un homme cagoulé portant une blouse blanche apparut devant eux (« drôle d'accoutrement, on dirait un homme mi-scientifique mi-voleur », pensa Thomas, pas très réveillé).

    Se rendant compte de la situation dans laquelle ils étaient, les deux adolescents commencèrent à paniquer, désormais parfaitement conscients. L'homme cagoulé prit la parole :

    - Alors comme ça vous êtes des super héros ? Je vous observe depuis la première fois que vos pouvoirs sont apparus et je les étudie de près. Grâce à toutes les recherches que j'ai fait sur vous, j'ai pu mettre au point une... potion qui m'a permis de donner vos pouvoirs à quelqu'un qui m'est très cher, et surtout qui les utilisera beaucoup mieux que vous...                                              Avance donc ! Lança-t-il à l'intention de quelqu'un dans le noir.

    Dans une tenue toute noire, cagoulé, un homme sortit de l'ombre et vint se poster devant Thomas et Michaël. Les deux adolescents reconnurent au premier coup d’œil David.

    - Oh non, pas lui ! Ça recommence... marmonna Michaël.

    De la lumière apparut de nulle part, comme si on avait allumé une seconde lampe, bien plus puissante que la petite lampe de poche de l'homme à la blouse, au-dessus d'eux

    - Depuis longtemps je prépare mon coup et j'attends ce moment... Vous allez bientôt être libérés. Le garçon que vous voyez là a vos deux pouvoirs dans son seul corps, il peut les utiliser comme bon lui semble, à l'opposé de vous, qui devez attendre une situation particulière avant qu'ils se déclenchent ; et il les maîtrise beaucoup mieux que vous. Je vous explique : lorsque nous vous relâcheront, vous allez vous mesurer à lui. Il vous exterminera comme de vulgaires insectes, mais pour que ce soit plus amusant, on a décidé de vous laisser libres de mouvements, vous pourrez ainsi ESSAYER de vous défendre. Mais... nous savons d'avance que vous êtes perdus.

    » N'essayez surtout pas de vous échapper, nous avons barricadé la zone. Et nous vous rattraperons bien avant que vous auriez essayé de vous enfuir. Bref, trêve de bavardages. Vas-y, détache-les.

    Les deux garçons se regardèrent, angoissés, se demandant que faire. De la sueur coulaient de leur front et ils tremblaient presque de tous leurs membres. Ils s'échangèrent pendant longtemps des regards affolés et hésitants, mais ils comprirent qu'ils n'avaient pas le choix. Ils devaient se battre.

    Ils se mirent alors à bonne distance en face de David, qui avait un rictus haineux sous sa cagoule. Michaël et Thomas étaient désormais plus furieux qu’apeurés. Le temps sembla suivre leur humeur et la nature se déchaîna : une pluie battante se mit à tomber et un orage violent s'abattit sur Méio-sur-Mer.

    David lança la première attaque. D'une main violente, il arracha un arbre de terre et l'envoya sur les deux garçons. Michaël fondit en avant à toute vitesse pour essayer de l'intercepter mais il arriva trop tard et envoya David s'étaler à plusieurs mètres sur le sol, et fut, lui, projeté vers la gauche.

    Thomas, désormais couvert de ses traces rouges, avait un regard brûlant de colère et d'excitation. Un éclair s'abattit sur lui et il parut l'absorber. De toutes ses forces, il projeta l'arbre sur David, espérant ne pas rater sa cible. Mais ce dernier, bénéficiant de la super vitesse de Michaël, put déguerpir avant de voir l'arbre percuter la terre dans un grondement sourd. Il se brisa littéralement en deux. Michaël s'était relevé et observait David. Qu'allait-il faire ?

    Le cafre fonça sur Thomas et le grand blond l'imita. Ils se retrouvèrent vite côte à côte et Michaël le dépassa sans peine. Il vint se poster devant Thomas.

    L'homme à la blouse blanche avait regardé la scène avec des yeux ronds : comment se faisait-il que Michaël soit plus rapide alors que les deux garçons étaient censés avoir exactement la même quantité de pouvoir ? Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'à leur majorité, la puissance des pouvoirs des garçons doublait. Ce n'était pas le cas de David, puisqu'il n'avait pas naturellement des pouvoirs.

    La différence de puissance fut un avantage considérable pour les deux adolescents et c'est ce qui eut raison de David.

    Michaël se rua vers lui à une vitesse folle mais son adversaire tenta de la repousser ; ils firent un moment du surplace. Dans un ultime effort, Thomas déracina un arbre, le tint en hauteur pendant une fraction de secondes et le balança de toutes ses forces deux mètres plus loin que les deux autres garçons. Michaël força sur ses jambes et projeta David en arrière, juste ce qu'il faut pour qu'il tombe à l'endroit même où atterrit l'arbre lancé par Thomas.

    Il s'écroula, écrasé dessous, et perdit conscience.

    Son père, le regard effaré, se jeta sur son garçon. Michaël et Thomas en profitèrent pour quitter à toutes jambes l'endroit, et se rendirent compte qu'ils étaient dans la petite forêt à l'arrière du Yose Café. Quand ils furent assez loin, ils se laissèrent tomber au sol, épuisés, oubliant tout ce qui venait de se passer.

     

    PS : Je bosse en ce moment sur une fiction que j'ai commencé depuis peu et elle avance plutôt bien pour l'instant.

     


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  • Bonjour tout le monde !

    Ah, qu'est-ce que ça fait du bien de voir un peu se retourner son esprit, de voir ses mains alors s'activer avec un stylo et recommencer à écrire :')

    J'ai eu une période où j'étais... Vide, je crois.

    Mais je crois que ça va mieux. Vous savez pourquoi ?

    Avant, vous n'aviez droit presque tout le temps qu'à des textes dark, tristes, sombres et tout ça...

    Vous aviez droit à une Mirlen assez triste et renfermée. Mais, il y eut un temps, des évènements, qui ont fait que Mirlen est sortie de ce truc toujours dark et moche. Elle a été heureuse et joyeuse pendant une très bonne période !

    Mais... (oui, toujours un mais !), je crois que mon côté "nostalgique qui n'arrive pas à se détacher de toutes ses vilaines pensées" a resurgi et qu'il a décidé de me faire écrire à nouveau !

    Bref, je reviens donc avec un de ses textes courts, sans queue ni tête, moches et assez expressifs où je me plains un peu et que vous ne connaissez que trop bien ici. Au début ça part d'un truc puis ça divague sur tout et n'importe quoi, il y a des passages incrustés qui servent à rien etc..

    Allez, je vous laisse le lire. 

    PS : Ça m'a manqué l'écriture, soyez indulgents je reviens doucement !

    ~~

     

    Il y a des choses qu'on ne voudrait jamais faire, des personnes qu'on ne voudrait jamais quitter, des endroits qu'on ne voudrait jamais laisser...

    Et alors, un mot, une chanson, un livre ou un film vous fait repenser à ces choses, belles mais pourtant maudites car on en fuit le souvenir.

    Non, quelques fois on n'arrive pas à accepter le passé... Et on n'a que nos yeux pour pleurer...

     Si mes larmes coulent aujourd'hui et tâchent ce papier, je sais que c'est parce que je ne veux pas accepter.

    Mais qu'est-ce que je peux faire face au passé ?

    Le temps passe et nous ne le voyons que quand il est trop tard. On se surprend à rechercher des odeurs ou des images, à pleurer sur une chanson ou une photo, à vouloir abandonner nos obligations pour revivre des choses.

    « Life is unfair », « la vie est injuste ». Quoi ? Combien de fois a-t-on déjà entendu ça ? Des milliers au moins... On souffre souvent de notre impuissance face au temps mais, qu'est-ce qu'on peut faire d'autre sinon pleurer et repenser au passé ? Aux moments perdus, passés trop vite, ratés ou juste trop courts ; aux éclats de rire qui nous ont fait du bien, aux partages des choses qui ne durent qu'un instant ?

    Certains essaieront de nous faire la morale ou de nous raisonner ; « la vie est injuste mais c'est comme ça, allez lève-toi, va jouer dehors, regarde comme il fait beau, au lieu de pleurer sur des choses qui ne reviendront jamais ».

    Mais on n'a pas envie de jouer ! On n'a pas envie de laisser là les souvenirs, entassés dans un coin de notre tête et de les cacher, de les dissimuler avec un semblant de joie ! Finalement, peut-être que pleurer, ça fait du bien, qui sait ? Peut-être que nous laisser écrire ce qu'on pense, pleurer ceux qui sont partis, exprimer ce qu'on ressent ça nous aide à aller mieux !

    Il faut peut-être arrêter de nier le passer et l'affronter ! Directement, en face, toutes les photos autour de soi, cette belle mélodie dans nos oreilles, nos larmes inondant nos draps. Peut-être qu'il faut en finir avec cette chose qui nous bouffe l'esprit et dont on ne peut pas se débarrasser, pour être enfin en paix avec soi-même et tirer un trait sur les choses passées.

    À force de tout intérioriser, ça va mal aller...

    On se détruit, enfermés dans nos pensées ; il faut que ça sorte. Peu importe le moyen ; dansez, écrivez, jouez, criez, chantez, dessinez ! Mais, je crois qu'il ne faut pas se laisser dépasser par le passé...

    Ah, elle est marrante cette phrase ! « il ne faut pas se laisser dépasser par le passé ». On se fait dépasser par le PASSÉ maintenant ? Ça devient n'importe quoi...

    Il y aura toujours quelque chose qui va nous faire repenser au passé, toujours quelque chose qui nous fera comme ça souffrir ou pleurer.

    Mais, à part le passé, il y a le présent, le futur !

    Le futur est présent et il est déjà devenu passé.

    On avance dans le temps, ce... truc incompréhensible et incroyablement complexe. On se fait dépasser, rattraper, distancer et contrôler par le temps.

    On mène contre lui une lutte acharnée, une lutte qui ne nous satisfera jamais, le temps finira TOUJOURS par gagner.


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  • Bonjour !

    Alors voilà le 1er article de cette année 2013, un truc que j'ai écrit hier soir, perdue dans les profondeurs de mes réflexions du soir... Enfin bref !

    Voici un texte, écrit plus avec le coeur qu'avec la tête ! Donc bonjour la qualité !

    Je m'adresse à un de mes amis et en même temps je donne un peu mon point de vue sur l'amitié. Alors voilà un article normal, assez joyeux (cc Luke )

     

     

    Tout d'abord à Arthur, mon ami le plus fidèle (ça fait bientôt 10 ans et on a combattu la distance muahahaha *sabre laser* Je te dis à l'année prochaine ) ; et à un autre.

    Ce texte a sûrement été la source d'évènements géniaux !


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  • Bonjour !

    Alors en ce moment j'ai l'air d'être très productive vu que je publie des articles à la chaîne comme ça..

    Alors le texte qui va suivre ouvre une série d'écrits destinés à des personnes en particulier.

    La série est elle-même destinée à remercier chaque personne visée et à vous faire découvrir leur talent et ce qu'elles font.

    Et on ouvre le bal avec celui-ci : Mes plus beaux voyages...

     

    Un jour je suis tombée amoureuse... De lignes...

    Je suis tombée amoureuse de mots, de lettres, de points et de virgules, de tirets et d'espaces. Ils étaient tellement bien liés, tellement bien disposés, que j'en suis tombée amoureuse !

    Je me suis laissée aller, j'ai glissé sur les courbes des "e" bien placés, je suis allée au sommet de Majuscules et je me suis blottie au creux des points de chaque fin.

    Ses mots m'ont fait "Monter" vers d'incroyables rêves et m'ont fait pénétrer dans des "Royaumes Isolés". Ils m'ont fait voyager "en des temps reculés", m'ont fait vivre une nouvelle ère, "L'ère des Descendants".

    J'ai fait tellement bon voyage que j'ai recommencé. Encore et encore...

    À travers de multiples aventures, j'ai pu rencontrer "Jeudi", "Julles" et j'ai même "Vengé mon frère"!

    Quand je suis revenue sur Terre, j'ai su que c'était de ces fantastiques voyages dont j'avais toujours rêvé... J'ai su que c'était ce qu'il me fallait : une succession de mots si bien ordonnés.

    Et j'ai su que j'avais rencontré le talent qui pouvait me faire le mieux rêver.

    Alors j'ai décidé, même si je ne l'ai pas vraiment fait, que j'aimais ce talent et la qualité de ce qu'il pouvait faire faire à celui qui le portait...

    À Elloctan, Merci.

    ~~~

    Si vous aussi vous avez envie, comme moi de faire de superbes voyages, si ça vous a donné envie, c'est par ici : Les Royaumes Isolés .


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  • Salut la compagnie !! ^^

    Vous savez ces choses qu'on écrit "sous l'impulsion du moment" ? Et bien j'en ai des tas et des tas de comme ça ! Je vais en partager un, que j'ai fait il n'y a pas longtemps (moins de 2 semaines) pas plus tôt qu'un peu après minuit...

    Alors, vu l'heure à laquelle ça a été fait, je vous demande d'être indulgents en ce qui concerne la compréhension () Et puis je n'ai rien modifié du texte de début, c'est un peu le principe des choses qu'on écrit "sous l'mpulsion du moment"... ;)

     

    ~~~~~~~~~~~~~

     

    "Accroche-toi au plus important !' m'a-t-on un jour crié sur le bateau de La Vie. Mais je n'avais plus de force ; j'ai tout lâché... Et je tombai, je tombai...

    Puis, je vis cette bouée et je m'y suis agrippée. Elle m'apporta de l'assurance et tout le réconfort dont j'avais besoin. Cette bouée s'appelait L'Amour... Elle m'a donné l'impression que j'allais m'en sortir, quelque fut la distance entre moi et le navire. Et alors que je me croyais sauvée, j'eus soudain un doute, un mauvais pressentiment. Ça n'a pas manqué, la bouée s'est dégonflée ! Elle s'est dégonflée, et je me suis noyée...

     

    Cette souffrance intérieure, ce désagréable manque d'air, cet étouffement... Ça me prend et m'étreint ; si fort et si brusquement ! Ça prend plaisir à me paralyser et à me blesser.

    Mais elle aime cette conne. Elle aime ce que j'écris là ! Elle aime me voir souffrir et me laisse mourir entre ses bras...

    Et bien lis ça lentement, avec concentration, et imprègne-toi de mon mal... Et maintenant va t'en !

    Tu as toi même écrit cette histoire, avec mon esprit et mon sang.

     

    Vous voyez, en fait, je crois que c'est vraiment la bouée qui m'a tuée.

     

     

    La Noyade.

     

    Ça parait "gore" comme ça, mais en fait pas du tout ;)


    12 commentaires
  • Salutations !

    Alors aujourd'hui j'ai de l'inspiration pour n'importe quoi... J'écris ce qui me passe par la tête sur un traitement de texte et je ponds... Ben nimporte quoi !

    Alors je me penche ici sur une grande question : POURQUOI ?

    (Aaaah ouais, ça déchire la question !)

    Bref, voilà ce qui vient de mon esprit embrouillé, un quelque chose qui a (je l'espère) un minimum de sens même si dans ma tête à moi c'est le bordel...

     

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~

     

     

    Tu fais des unions, mais aucune avec moi,

    Tu fais des chansons, mais aucune pour moi,

    Tu fais juste ta vie, mais je n'en fais pas partie...

     

    Ton visage si familier est maintenant celui d'un étranger,

    Ta voix avant si mélodieuse, m'apparaît maintenant morne et monotone,

    Tes yeux jadis océan de bonheur, ne sont devenus pour moi que source de douleur...

     

    Pourquoi le monde est-il ainsi fait ? Du jour au lendemain, un ami devient un inconnu, un amour devient désespoir, toute une histoire devient du passé. Et ça joue l'innocence et l'ignorance, et ça nous fait souffrir pour rien, ça nous tient jusqu'au bout dans une attente qui n'aura jamais de fin. Et ça nous donne des espoirs, ça joue les gentils et dès le lendemain ça ne donne même plus signe de vie...

     

     Les gens croient faire du bien en faisant espérer une suite. Un « à plus tard » ou un « à bientôt » à la place d'un « au revoir » peut nous faire tout croire... Ils nous laissent tout imaginer, nous faire des films et rêver ; ils nous laissent croire à l'idylle et s'en vont contents de nous laisser sereins...

    Mais APRÈS ? Quand nous nous rendons compte que ce n'était que du faux, que du bluff et rien que des belles paroles, où sont-ils ?

    Quand viendront-ils pour réparer leurs erreurs, pour nous dire que ce n'était qu'un mensonge ?

    Je crois que jamais... Jamais ils ne nous verront pleurer, jamais ils ne nous verront désespérer et revenir à la réalité...

    Est-ce une leçon ? Une façon de nous dire non ? Un simulacre d'attention pour nous dire « l'amour n'existe pas » ?

    Si c'est le cas, le dire explicitement causerait un peu moins de dégâts que de passer par quatre chemins...

     

    Ne vous reprochez rien, mais pensez à ceux que vous laissez derrière vous en faisant cela...

     

     

    Je n'ai qu'un mot à dire : NON.

     

     

    Je vous avais dit que c'était n'importe quoi ! Vous n'aviez qu'à ne pas le lire !

     

    À une très grande amie, mon Eleanore... La seule qui peut comprendre mes pensées troubles...

    Ce... "truc" n'est destiné à personne, mais je veux juste dire à ceux qui veulent l'entendre (le lire) : NON . (Po urquoi ?? -Ahah, la question que j'ai posé au début, marrant non ?! ^^ -Aaaah, Mirlen et ses blagues hein...)

     


    10 commentaires
  • Écriture d'Invention

    La photo est bien de moi.

     Bonjour !

    Notre GENTILLE professeure de français nous a donné à faire un exercice d'écriture d'invention pour nous entraîner...

    Et le sujet : À la manière de Victor Hugo, dans son poème "La Coccinelle", écrivez un poème sur un animal familier, à partir duquel se joue une scène révélatrice de sentiments[...]

    Déjà je vois ça je me dis : Elle se fiche de nous ?!

    Bref, il y avait une série d'autres consignes que notre GENTILLE prof de français a un peu rectifié.

    Nous avions (contrairement à ce qui était demandé) le choix de faire les rimes que nous voulions (et moi, juste pour me faire un peu chier en bon élève, je me suis dit : oh, ça ne doit pas être très sorcier de faire des rimes embrassées !Genre : n'importe quoi les autres qui ralent, trop fastoche !)

    HAHAHAHAHAAAAAAAA !!! Et bien je m'en suis mordue les doigts !!

    -Ça t'apprendras la prochaine fois à faire ta forte !

    Enfin bref !!! Voilà quoi, on avait d'autres consignes simplifiée etc.

    Moi, j'ai respecté les rimes embrassées et le mètre (heptasyllabe) du poème et un peu les enjambements et contre-rejets qu'il y avait. (enfin je croiiis )

    On devait avoir 2 personnages et un animal/insecte et à la fin l'animal qui dit quelque chose ; avec une morale ou un truc du genre (chose que je n'ai pas..).

    Je n'ai jamais été très poétique, je fais souvent du caca des choses pas extras en poésie.. Donc voilà, j'ai essayé de faire comme je pouvais (nan enfait c'était : fingerz in ze noze ! NON J'PLAISANTE.) 

    Avec mon analyse du poème, ma feuille de consignes et de méthodologie, je m'y suis attaquée (mais vraiment, avec du lourd je vous dis hein, je suis pas Jo L'rigolo moi !) et voilà le charabia poème que j'ai pondu :

     

    Le Papillon

     

    Elle dit : j'ai à te dire

    Quelque chose. Et dans ses yeux,

    Le reflet d'une aile bleue,

    Et des regrets à bannir.

     

    Elle dit : je dois partir.

    Toute ma joie s'envola,

    Puis l'insecte m'attira,

    Je voulus le lui offrir.

     

    Ses ailes, voiles de soie,

    Imitaient les battements

    De mon coeur en cet instant

    En maints mouvements adroits.

     

    C'était le dernier moment.

    Je pris donc l'insecte au ciel

    Et le tendis à ma belle

    Qui le saisit lentement.

     

    Le papillon dit : tu l'aimes.

    Ne gâche pas ton bonheur

    Et apprends que cet "ailleurs"

    N'est jamais loin quand on aime.

     

    Ps : Voici où trouver le poème d'Hugo : http://www.etudes-litteraires.com/forum/topic27830-hugo-la-coccinelle.html


    17 commentaires
  • Bonjour/bonsoir (ça dépend si vous lisez ça avant ou après 18h00 !)

    Alors alors, voilà un truc ... Voici donc une version.. Du prologue.

    C'est une version modifiée que j'ai faite par rapport à la version initiale "cahier" que je devais prendre (suite à des remarques de mon petit "critique", Alexandre Anthony [que je remercie bien pour tout ce qu'il fait]).

    Je n'aime pas entièrement ce que ça donne, enfin comme je viens de le refaire... Vous comprenez quoi ! Non ? Boooon c'est pas grave je me comprends !

    Donc, vos avis sont les BIENVENUS , je suis encore très sceptique au sujet de cette version... Bref, voilà faut bien que je la donne, j'espère que vous allez pas me lancer des oeufs pourris à la tronche me donnez des critiques constructives

    En tout cas personnellement, je préfère ma première version.. Mais faudra voir avec ce qu'on dit sur celle-ci !

     

     

     

     

    >> Andreas para le coup de dague adverse de son épée. Dans la lueur du feu, elle brillait d'un rouge sanguinaire, luisant dans l'éclat des flammes vives. « Vennidy » en main, il ne voyait rien d'autre que l'ennemi et n'entendait rien d'autre que le crissement du fer contre le fer. Lors des moments d'affrontement, ne parvenaient à lui que le son de la corde de son arc qui se détendait et le frémissement de l'air que fendaient ses flèches.

     

    Son carquois pendait à son épaule, sa lame fendait l'air à un rythme effréné, ses jambes se déplaçaient à une vitesse effarante. Andreas se fendit en visant les jambes du jeune rouquin qui esquiva le coup par un remarquable saut vers la gauche ; et ce dernier, ne laissant pas à son adversaire le temps de se remettre de cet incroyable bond, attaqua de suite ses côtes. De justesse, Andreas évita le coup violent et repoussa la lame verte avec vivacité. Il essayait tant bien que mal de triompher du gros garçon mais ne parvenait pas à tenir tête au « Grand Kriesh ». Il s'était maintes fois mesuré à ce grand gaillard et avait tenté de le battre mais il ne l'avait jamais mis – ne serait-ce qu'une seule fois – en mauvaise posture. Ainsi, autour de chaque feu du village, il se battait en duel avec Eliass ou « Le Grand Kriesh ». « Kriesh » signifiait « fort » dans le jargon local. L'adolescent avait été surnommé ainsi car c'était un jeune homme de forte carrure qui inspirait la crainte à de nombreux villageois, bien qu'il fut en réalité quelqu'un de très aimable. Avec un geste de la main, Andreas fit cesser le combat, essoufflé.

    -Tu as fait des progrès, petit André, dit Eliass, un brin amusé.

    -Merci, je sais. Mes progrès s'accroissent de jour en jour, et en viendra un où je te battrai, Eliass. Et méfie-toi, ce jour est proche !

    -Andreas parlait avec assurance ; il savait qu'un jour cela arriverait...

     

     

    A+++++++++++++ je vais me cacher 


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